Éducation
Retour31 mai 2023
Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca
Professionnels en milieu scolaire : un cri du coeur
Syndicat des professionnelles et des professionnels en milieu scolaire du nord-ouest (SPPMSNO-CSQ)

©Le Citoyen - Ian-Thomas Bélanger
Des syndiqués affiliés au Syndicat des professionnelles et des professionnels en milieu scolaire du nord-ouest ont manifesté, mercredi le 31 mai, au parc Larivière à Rouyn-Noranda, afin de porter leur cause à la population.
Le SPPMSNO se dit à bout de souffle en ce qui concerne la tâche de travail des professionnels en milieu scolaire et demande au gouvernement du Québec d’intervenir pour combler les postes vacants.
Les syndiqués s’insurgent contre la pénurie de travailleurs qui affecte les professionnels en milieu scolaire, mentionnant qu’il y a environ une centaine de postes à combler en Abitibi-Témiscamingue seulement.
« C’est l’école à bout de souffle. Il y a des chaises vides partout. À cause de ça, ce sont des jeunes qui n’ont pas accès à des services comme ceux d’un orthopédagogue ou d’un psychologue en milieu scolaire. On a un gros problème d’attraction de la main-d’œuvre, car on compétitionne contre le secteur de la santé et le secteur privé, qui ont de meilleures conditions de travail. Pourtant, le gouvernement sait très bien que les meilleurs services aux élèves sont ceux à proximité », a expliqué le vice-président du SPPMSNO, Jean-Claude Major.
Une dizaine de syndiqués ont par ailleurs manifesté au parc Larivière de Rouyn-Noranda, afin de faire connaître leur désarroi à la population le mercredi 31 mai 2023.
« Notre but est de former de bons citoyens à travers nos services. Plus que jamais, à l’heure des fausses nouvelles et de la pression des réseaux sociaux, nous avons besoin de gens qui peuvent aider les jeunes à prendre de bonnes décisions et mieux se développer. Il y a l’éducation, qui passe la matière, mais les professionnels en milieu scolaire préparent les enfants à affronter les aléas de la vie elle-même. Ce que nous faisons est important », a ajouté Jean-Claude Major.
Selon des chiffres avancés par le ministère de l’Éducation, il manque plus de 180 postes de psychologues, 176 postes d’orthophonistes et 192 postes de psychoéducateurs et psychoéducatrices à l’échelle de la province.
« On veut faire comprendre à la population que ceux qui sont en poste présentement font tout pour qu’il n’y ait pas de rupture de service, mais nous devons agir, car ces professionnels sont présentement à bout de souffle », a conclu Jean-Claude Major.
Commentaires